Le claquement de ses hauts talons annonce son arrivée dans les escaliers de la CCAP. Silhouette élégante, longue chevelure et sourire jovial, voici Audrey Costa, gestionnaire en assurances vie individuelle. Elle a été engagée en juin 2022, mais n’était pas pourtant une inconnue à l’interne. En effet dix ans plus tôt, étudiante au Lycée Jean Piaget, elle y avait effectué durant une année son stage de maturité professionnelle. « J’avais vraiment apprécié l’encadrement que j’avais reçu durant mon stage et l’ambiance qui règne à la CCAP. J’avais par la suite toujours gardé contact avec des collègues. On se voyait au moins une fois par an à la Fête des Vendanges ». Ceci sans penser qu’un jour, elle reviendrait travailler dans ces bureaux.
De l’Angleterre à la HEG
Car une fois son titre en poche, la Neuchâteloise voulait explorer d’autres horizons. Notamment du côté de l’Angleterre pour y apprendre la langue et aiguiser son goût de l’indépendance, ce qu’elle a fait durant six mois inoubliables. De retour en Suisse, Audrey Costa a cherché à travailler dans l’immobilier, un domaine qui la faisait rêver. Déception pourtant. Elle a notamment senti que les possibilités d’évolution n’étaient pas à la hauteur. Alors, elle a repris le chemin des salles de cours pour attaquer un bachelor en économie d’entreprise à la HEG de Neuchâtel. Avide d’autonomie, désireuse d’avoir son propre appartement, elle décidait alors de travailler dans une station-service en parallèle à cette formation en plein temps.
S’ouvrait alors une période exaltante, épuisante surtout, qui la laissa presque sans forces à l’issue de la crise du covid. Enfin diplômée en 2021, elle a pu chercher un emploi à la hauteur de ses connaissances. Mais rien d’intéressant ne se profilait à l’horizon. Jusqu’à ce que ce soit… la CCAP qui ne l’appelle. La jeune femme avait laissé une bonne impression dix ans plus tôt. On s’en était souvenu à l’interne. Audrey n’a alors pas hésité. « Parce que je retrouve à la CCAP les valeurs qui me sont chères ». Des valeurs telles que la confiance, la sincérité et l’honnêteté, mais également la détermination, la volonté de toujours bien faire et de servir.
Art martial japonais
Des valeurs sans doute qu’elle tire du Shorinji Kempo, un sport de combat japonais qu’elle pratique depuis 13 ans et dont elle est ceinture noire. « Un des préceptes de cet art martial est de vivre à moitié pour soi et à moitié pour les autres. C’est quelque chose qui me parle », explique Audrey qui chaque semaine pratique assidûment cette discipline.
Les hobbies sont essentiels pour Audrey qui se décrit volontiers comme hyperactive. En plus de son art martial, elle pose régulièrement pour des photographes, roule sur une puissante Honda Rebel, dessine volontiers et aime se plonger dans les univers de fantasy et science-fiction en écoutant du metal à fond ! Et si la vie à deux serait envisageable, mariage et famille ne sont toutefois pas au programme de la jeune femme qui aime vivre intensément sa liberté.
Bientôt le brevet
Et continuer d’apprendre reste important pour elle. « Je souhaiterais développer mes compétences dans le domaine des assurances afin de prendre des postes à responsabilité ». Ainsi la jeune femme entend-elle prochainement se lancer dans la préparation d’un brevet fédéral. Mais bien sûr en cours d’emploi. « Je ne veux pas quitter la CCAP. Ici, je peux avoir confiance tant en mes collègues qu’en mes supérieurs. C’est précieux ! »
